L’aquaplanning menace
Par temps estival sec, le conducteur n’a pas besoin d’être préoccupé par ses pneus. Lorsqu’une averse orageuse arrive tout d’un coup ou une forte pluie d’été fouette les sillons de la route, la situation change. Le risque d’aquaplanning se ressent dans le pilotage : le véhicule est particulièrement difficile à maîtriser si les pneus sont en mauvais état ou s’ils sont usés. De nouveaux pneus constituent le meilleur moyen pour faire face à l’aquaplanning. Les nouveaux pneus ne suppriment pas totalement le risque d’aquaplanning mais le véhicule est maîtrisable tant que la vitesse reste raisonnable.
Perte de contact
Du point de vue de la sécurité routière, il est important que le véhicule utilise des pneus adaptés par la profondeur des rainures des pneus et leurs caractéristiques. Lorsqu’il y a suffisamment d’eau et que la vitesse atteint une certaine limite, la sculpture du pneu ne peut plus évacuer l’eau de dessous le pneu. Une perte de contact entre le pneu et le goudron se produit et la tenue de route devient insuffisante.
Lorsque la bande de roulement des pneus est inférieure à 4 mm d’épaisseur, ses caractéristiques de tenue de route sur route mouillée et ses propriétés anti-aquaplanning, surtout le risque d’aquaplanning est fortement accru. Aussi, la distance de freinage s’allonge et le véhicule dérape plus facilement sur les côtés.
De récents tests menés par Tekniikan Maailma (5/2018) révèlent que les pneus usagés peuvent conduire à de l’aquaplanage sur des vitesses n’excédant pas 75 km/heure. Lors de ces tests, le meilleur nouveau pneu a débuté l‘aquaplanage à 88 km/heure.
Perte de la surface de contact
La surface de contact du pneu au sol disparaît radicalement plus la vitesse augmente et plus les pneus s’usent. Le profil concrétise la taille de la bande de roulement du pneu été avec différentes profondeurs de rainures sur une pellicule d’eau de trois millimètres à une vitesse de 75 km/heure. Avec des pneus totalement usés d’1,6 mm, la surface du pneu en contact avec la route n’est plus que de 16 pour cent comparé à un véhicule immobilisé.